Être féministe ne veut pas dire que les femmes désirent écraser les hommes. C’est de vouloir l’égalité entre les femmes et les hommes.
La cause féministe se doit d’avoir l’appui des hommes. Les hommes sont des alliés dans la reconnaissance de l’inégalité homme/femme.
Chacun des partenaires doit consentir à une activité sexuelle: attouchement, baiser ou tout autre geste de nature sexuelle. Le consentement des partenaires doit être clair, libre et éclairé. Si ces conditions ne sont pas réunies, il y a alors agression sexuelle.
La jalousie peut être une tentative de contrôle et de possession de l’autre.
Rabaisser l’entourage et la famille est une tentative d’isolement.
La violence économique se manifeste par des comportements et des actions qui empêchent une personne d’accéder à sa liberté économique. Encore une fois, cette forme de violence peut être utilisée de façon implicite ou explicite.
En aucun cas quelqu’un devrait faire quelque chose contre sa volonté. De plus, lorsqu’on dit non, notre partenaire devrait comprendre et arrêter de nous mettre de la pression. Cela ne fait pas de moi une mauvaise personne ou une mauvaise partenaire. Au contraire, je mets mes limites et je me respecte.
Les femmes qui ont de la difficulté à quitter leur conjoint violent donnent l’impression qu’elles sont dépendantes affectives. Cependant, l’ambivalence des femmes est la résultante du cycle de la violence qui amène les femmes à croire, à tort, qu’elles sont responsables de ce qu’elles subissent et qu’elles devraient changer leurs comportements afin d’éviter de vivre de la violence. Or, c’est l’agresseur qui est responsable de la violence qu’il décide de faire vivre à la femme. La violence est un comportement appris, choisi et utilisé comme moyen de contrôle et de domination. Les comportements de violence sont toujours injustifiables. Provocation ou non, personne ne mérite d’être violenté.
Même après une séparation ou un divorce, l’homme violent peut encore menacer, harceler ou attaquer physiquement son ex-partenaire. L’homme violent ayant perdu le contrôle sur sa conjointe, la rupture devient un moment particulièrement crucial pour la sécurité de la femme. Si le couple a des enfants, ceux-ci peuvent être utilisés par le partenaire pour tenter de reprendre le contrôle. Ainsi, au moment de la séparation et après, les femmes ont habituellement besoin de beaucoup de soutien.
Ce n’est pas parce qu’ils ont consommé de l’alcool, des drogues ou qu’ils vivent du stress que les hommes violentent leur partenaire. Il n’existe pas de substances ou de situation stressante qui ont le pouvoir de rendre quelqu’un violent contre sa volonté, surtout si cette violence ne s’exprime qu’à la maison en présence de sa femme. Bien que l’alcool ou les drogues réduisent les inhibitions et que le stress amène une certaine tension, ces facteurs ne peuvent pas et ne doivent pas servir d’excuses aux hommes violents pour se déresponsabiliser.